La loi neuchâteloise n'imposant plus de formation pour ouvrir un établissement public, GastroNeuchâtel réagit. L'association professionnelle organise cinq cours-pilotes pour pallier la disparition du certificat neuchâtelois de cafetier.
La décision cantonale d'abandonner cette formation minimale dès janvier 2015 avait suscité la consternation dans les sections latines de GastroSuisse. GastroNeuchâtel mise dès lors sur la formation volontaire. Elle souhaite ainsi responsabiliser ceux qui veulent ouvrir un café, en leur facilitant l’accès aux contenus didactiques dont ils ont besoin, a-t-elle expliqué mercredi dans un communiqué.
Les thèmes "Reprise d’un établissement public", "Sécurité et santé au travail", "Formation en hygiène", "Droit du travail" et "Décompte salaires et assurances sociales" seront enseignés en octobre-novembre. L'offre s'étoffera à moyen terme. Un Centre de compétences pour le tourisme, l’hôtellerie et la restauration est même dans la ligne de mire.
Les futurs tenanciers - mais aussi les patrons établis - définiront dans quel domaine et à quel niveau leurs connaissances et celles de leurs employés seront complétées. L'argument de GastroNeuchâtel? Tous seront bien obligés de répondre aux exigences légales fédérales et cantonales qui ont plutôt tendance à se durcir, estime l'association professionnelle.