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Comme il est difficile d'être totalement dépaysé!

04 janv. 2010, 08:01

Comment passer de manière sympa un dimanche, brumeux et froid, à Bruxelles au lendemain d'un bal écossais bien arrosé? Pourquoi ne pas aller voir un petit match de foot, tout près de l'endroit où l'on loge? Au programme, la rencontre de troisième division entre la Royale Union saint-gilloise et le non moins Royal Olympic de Charleroi. Dépaysement garanti. A la mi-temps, dans la baraque à frites (forcément) pas de saucisses-hamburgers mais... du boudin, blanc ou noir. Le second est plus «goûtu». Les boissons, il faut aller les chercher dans un petit club house où un poste TV montre en direct un match de Premier League anglaise. Bref, vraiment pas comme chez nous. Quoique...

Les supporters scandent avec foi deux syllabes qui d'habitude font (ou plutôt faisaient) résonner la Riveraine: «U-nion, U-nion, U-nion». Et puis, l'hirsute gardien saint-gillois, une sorte de Luca Ferro en plus corpulent, a une silhouette familière. Un chant dissipe toute ambiguïté: «Ti amo, Di Dio» (sur l'air du tube d'Umberto Tozzi). Il s'agit bien de Domenico Di Dio, gardien remplaçant au FCC la saison passée!

Sommes-nous bien à Bruxelles? La fin du match approche, Charleroi a marqué et Saint-Gilles voit se concrétiser sa septième défaite de rang. Mais les 1100 spectateurs (ça fait rêver tous les clubs de 1re ligue en Suisse...) ne s'en prennent pas aux joueurs, ne demandent pas la démission de l'entraîneur ni aux dirigeants d'ouvrir leur portefeuille. Ils entonnent, comme un seul homme: «Donnez-nous des bières, rendez-nous les tickets!» Pas de doute, nous nous trouvons bien en Belgique.

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