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Cinquante-cinq candidats en lice pour un des cinq sièges au National

Il y aura douze listes de candidats pour les élections au Conseil national dans le canton de Neuchâtel. Ce qui représente 55 hommes et femmes aspirant à un des cinq fauteuils réservés au canton sous la Coupole fédérale. Dont les cinq sortants, qui briguent tous une réélection. Les nouvelles formations joueront tout au plus les trouble-fête. Cinquante-cinq candidats, répartis sur douze listes, brigueront le 21 octobre les cinq sièges neuchâtelois au Conseil national. Les dernières formations ont déposé leur candidature hier à la chancellerie d'Etat, quelques heures avant le délai, clos à 17h30. Etat des lieux à huit semaines du scrutin.

28 août 2007, 12:00

Forces en présence L'électeur neuchâtelois aura à disposition le même nombre de candidats qu'en 2003. Mais ces derniers se répartissent un peu différemment. Si libéraux et socialistes présentent toujours deux listes, les radicaux ont resserré les rangs: une seule liste de cinq noms, contre trois (soit quinze noms) il y a quatre ans. A gauche, le POP et Solidarités font liste commune, alors qu'ils en avaient chacun une en 2003. Et puis il y a les nouveaux venus: démocrates-chrétiens, évangéliques et représentants d'Ecologie libérale. Et un «libre et indépendant», qu'on citera par seul souci d'exhaustivité.

Stratégie Le délai pour annoncer les apparentements entre listes court jusqu'au 10 septembre. La plupart des partis ne font toutefois pas mystère de leur stratégie. A gauche, scénario classique, avec apparentement généralisé des quatre listes, et deux sous-apparentements; les deux listes socialistes d'un côté, les Verts et POP-Sol de l'autre. A droite aussi, on joue la carte de l'apparentement de toutes les forces bourgeoises. Après un débat interne où l'aspect mathématique l'a rapidement emporté sur la dimension idéologique, libéraux et radicaux ont accepté le principe de l'addition des suffrages avec l'UDC. Les quatre listes de l'Union libérale-radicale (ULR) sont sous-apparentées entre elles. En définitive, seuls les démocrates-chrétiens (qui revendiquent leur étiquette centriste) et les évangéliques font cavalier seul. Avec des chances de succès quasi nulles.

Enjeu La majorité, soit trois fauteuils sur cinq. Aujourd'hui, la gauche en détient trois (deux socialistes et un aux Verts), contre deux à la droite (un radical et un UDC). L'ambition clairement affichée du bloc bourgeois est de remettre le grappin sur un des trois sièges «rose-vert». Exclu du débat depuis 2003, le Parti libéral-PPN n'est pas le moins affamé. Surtout que le fauteuil des Verts est moins solide depuis qu'il n'est plus occupé par Fernand Cuche...

Trouble-fête Le PDC, les évangéliques et Ecologie libérale ne devraient pas faire le poids. Mais en piquant quelques pour-cent à gauche ou à droite, ils pourraient jouer le rôle d'arbitre.

Fortes têtes C'est assez rare pour être noté: les cinq conseillers nationaux sortants visent le renouvellement de leur billet pour Berne. La majorité des candidats ont un vécu politique: à ce quintette s'ajoutent 22 députés - ou députés suppléants - cantonaux. Et une conseillère d'Etat promue locomotive électorale d'un Parti libéral qu'on a déjà dit ambitieux. Un gros tiers des candidats sont des candidates (20 sur 55). Enfin, 29 sont domiciliés sur le Littoral, 16 dans les Montagnes et dix dans les Vallées. / SDX

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