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Chef-fe ça va, responsable c'est mieux

Comment concilier égalité des sexes et écriture fluide?

12 juin 2015, 00:01

Pas facile, dans une administration, d'harmoniser les pratiques pour que l'égalité des sexes soit respectée dans la formulation des textes officiels tout en évitant des phrases indigestes.

Dans le canton de Neuchâtel, la commission législative du Grand Conseil a décidé de mettre un peu d'ordre dans des pratiques différentes, l'application des directives se révélant " souvent difficile ", celles-ci n'étant " parfois même pas appliquées ".

Ainsi, les textes du Conseil d'Etat préconisent, via un règlement de 1995, un langage neutre (comme le mot "personne", ou "responsable"), tout en acceptant le masculin générique quand ce n'est pas possible (les agents de police). Mais les textes du Grand Conseil doivent se baser, eux, sur une directive de 2009. Qui n'autorise pas ce masculin générique, ni d'ailleurs les tirets ou les abréviations (chef-fe, instituteur-trice). Du coup, il faut obligatoirement écrire le mot à double, ce qui " rend la lecture assez indigeste...

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