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CFC et matus commerciales remis à Neuchâtel au son des vuvuzelas

Mercredi après-midi, plus d'une centaine de CFC d'employé-e de commerce et de gestionnaire de commerce de détail, ainsi que les maturités commerciales ont été décernés dans la Halle des sports de la Riveraine, à Neuchâtel. Ambiance assurée par le nombreux public et un jeune rappeur.

02 juil. 2010, 17:16

C'est dans une salle comble de la Riveraine que des explosions de joie ont eu lieu lors des remises de diplômes. Rythmées au son des vuvuzelas, elles ont attiré en foule parents et amis.

«Votre cerveau est le volcan Eyjafjöll»: René Mercier, directeur de l'Ecole professionnelle et commerciale du CPLN, a osé la comparaison. «Votre cerveau est en constante ébullition, mais il ne connaît pas de perturbations», a-t-il ajouté, «car vous pourrez toujours utiliser vos connaissances». Il a ainsi encouragé les certifiés à continuer à «alimenter leur matière grise» en se perfectionnant.

René Mercier a fait retomber les lauréats sur terre en leur rappelant la dure loi du marché de travail. «Il faudra faire preuve d'effort et de persévérance, car il n'y a pas de place pour les dilettantes», a martelé le directeur de l'Ecole professionnelle et commerciale. Tout en rappelant qu'il serait illusoire de croire que l'essentiel a été fait. Et de conclure: «Ne laissez jamais votre savoir devenir cendre».

Claude Nicati, président du Conseil d'Etat neuchâtelois, s'est montré optimiste quant à l'avenir des nombreux certifiés. «La conjoncture est nettement meilleure qu'il y a une année», s'est réjoui le ministre. Pour trouver un travail, il a gratifié les lauréats de conseils. «Mettez-vous à la place de votre employeur, demandez-vous ce dont il a besoin et ce dont il n'a pas envie».

Si les certifiés se rendent compte plus tard que ce métier n'est pas leur vocation, ce n'est pas grave, a rassuré le président du Conseil d'Etat. «J'en suis moi-même à mon sixième métier», a-t-il avoué.

Ces quelques joutes oratoires ont été entrecoupées par la musique du jeune rappeur neuchâtelois T-Dan. Du haut de ses 15 ans, il en a ébahi plus d'un par ses talents en interprétant les chansons qu'il a lui-même composées. /SGI

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