La crise du coronavirus a démontré l’importance des métiers malmenés et parmi les plus mal payés. Dans le canton de Neuchâtel, le sort de ces travailleurs se jouera notamment lors de la renégociation de conventions collectives de travail dans la santé et la vente.
Le Grand Conseil neuchâtelois a transmis, le 27 mai dernier, une recommandation au Conseil d’Etat: agir auprès des partenaires sociaux. Il s’agit d’obtenir une prime pour récompenser les employés en première ligne en cette période. Mais aussi d’améliorer les conditions de ceux dont le travail s’est révélé indispensable.
Métiers féminins
«La nécessité de revaloriser de nombreuses professions sous-rémunérées, essentiellement féminines, ne fait pas de doute», souligne la députée Verte Brigitte Neuhaus, auteure de la recommandation. Son texte était centré sur le personnel de soins, «particulièrement exposé aux risques du Covid-19 et menacé d’une forte pénurie». Mais les socialistes ont élargi le cercle des bénéficiaires potentiels.
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