Avec un budget 2020 bénéficiaire, une première depuis des décennies pour le canton, le débat devrait être plutôt détendu, mardi 3 décembre au Grand Conseil neuchâtelois. Les députés pourraient même se montrer plus dépensiers, notamment pour aider les pêcheurs. Une passe d’armes portera toutefois sur le contrat-formation.
La bisbille concerne le marché passé entre l’Etat et les employeurs du canton. Dès l’an prochain, en échange d’une baisse fiscale, ces derniers contribueront financièrement à la formation professionnelle en école à plein temps. Ceux qui jouent le jeu de la formation duale, en engageant suffisamment d’apprentis, s’y retrouveront.
«Nous avons été consternés lorsque nous avons découvert que le Conseil d’Etat prévoit 1,8 million de francs pour financer le contrat-formation des institutions para-étatiques», explique le député libéral-radical Matthieu Aubert. «Cela signifie que les entreprises privées doivent se débrouiller avec leurs apprentis. Par contre, l’Etat paiera si le para-étatique n’en trouve pas assez. Ce...