Le gouvernement est «conscient de l'apport des entreprises actives dans le conditionnement des tabacs à l'économie neuchâteloise». C'est donc «avec satisfaction» qu'il constate que le rapport de la Confédération évoque «l'importance que représente la branche du tabac non seulement en termes d'emplois mais aussi de recettes fiscales». (toute ressemblance avec Philip Morris ne serait pas fortuite).
Le Conseil d'Etat salue également «la volonté de rendre la structure fiscale appliquée à tous les tabacs compatible avec celle de l'Union européenne». Il est d'autant plus satisfait que «la modification législative objet de la consultation ne modifie en rien le régime fiscal actuel applicable aux exportations de tabacs manufacturés, qui demeurent en dernière analyse exemptées de l'impôt sur le tabac».
C'est en quelque sorte une bouffée d'espoir pour l'avenir de cette industrie en Suisse. / comm-réd