Le HC Université Neuchâtel a bien entamé l’année en s’imposant largement contre Genève-Servette II (5-1), samedi, au Littoral.
Kevin Marion l’avait promis: les Universitaires ont pris les choses en main dès le début de la partie en dominant nettement un premier tiers auquel il n’a manqué que les buts. «Nous ne tirons pas assez et nous manquons un peu de présence devant le gardien», reconnaît l’attaquant.
Alors que son équipe venait de prendre un double avantage plus que mérité, une relance ratée a permis aux Genevois de revenir au score. «Nous sommes souvent coupables de relâchements de concentration. Là, nous nous sommes fait peur», avoue Kevin Marion.
Mais, dès l’entame du dernier tiers, le No 10 des Aigles du Littoral a remis ses coéquipiers sur la bonne voie. Et les hommes de Marc Gaudreault n’ont plus lâché la partie, même si leurs adversaires ont tenté de les perturber en durcissant le jeu.
Finalement, les locaux, profitant de pénalités pour prendre le large, ont engrangé trois points précieux au terme d’une rencontre bien gérée.
Des Imériens dans le doute
Chaque match a son histoire et, une fois encore, cet adage a été prouvé à l’occasion de la défaite du HC Saint-Imier face à Star Forward (5-4 en prolongation) en terre vaudoise, samedi. Sèchement battus deux semaines plus tôt à Saint-Imier (8-2), les Morgiens ont pris, de manière inattendue, leur revanche.
Pour ce faire, les hommes de Jonathan Luissier ont tiré profit d’une certaine apathie de la formation imérienne. «Nous ne sommes pas les premiers à être accrochés par cette équipe, elle installe un rythme trompeur et nous sommes restés dans notre zone de confort sans pouvoir prendre le dessus lorsque nous menions par un but d’avance, et ceci par deux fois», lâchait l’attaquant imérien Jérôme Bonnet au terme d’une rencontre à oublier.
Lorsque l’on évoque la non-reconduction du contrat de Michael Neininger à la tête des Bats, le talentueux attaquant des «jaune et noir» ne désire pas s’exprimer sur le sujet, et il se montre incertain concernant son avenir personnel: «Indirectement, cette décision conditionne la suite de ma présence dans cette équipe, A entendre ou lire les commentaires, je doute que j’entre dans les plans des dirigeants.» Même à demi-mot, on sent chez Jérôme Bonnet un mélange d’amertume, d’incompréhension et un certain doute.
Jérôme Bonnet se pose des questions sur son avenir à Saint-Imier, et il n’est pas le seul. Photo: Muriel Antille
Le doute c’est peut-être aussi ce qui a trotté dans la tête des Imériens au moment d’affronter la lanterne rouge du championnat. «Evidement, ce qui nous a été annoncé un jour avant la rencontre a influencé notre concentration», admet Robin Fuchs. Et lui aussi laisse planer le doute sur son avenir en «jaune et noir»: «J’étais là en grande partie pour notre coach, c’est un des éléments qui peut avoir une influence sur la saison prochaine. Mais il n’y a pas que cela, la décision de mes copains du vestiaire aura aussi son poids, ma vie professionnelle, mes études vont aussi jouer un rôle.»
On le sent, les événements de ces derniers jours ont surpris et quelque peu ébranlé le vestiaire imérien.
PAC GDE