Le boss du Festival du Jura, c’est lui: Félix Froschhammer, 35 ans, violon solo à l’Ensemble symphonique Neuchâtel (ESN) et au Sinfonietta de Lausanne, féru de musique balkanique, passionné de danses folklorique et jeune papa.
Entre deux tournées, le Munichois enchaîne les disques: un CD tout frais, «Northern Lights», avec sa sœur pianiste; quatre opus avec son ensemble de musique de chambre casalQuartett; un enregistrement pour 2020 avec le pianiste turc Fazil Say.
L’art et la manière
Fondé en 1977, le Festival du Jura est une institution, un événement phare, avec 250 musiciens et dix concerts échelonnés entre le 12 septembre et le 6 octobre, de Saint-Imier à Delémont. Un gros bastringue donc.
Pourtant, ni les responsabilités, ni les années n’entament la simplicité de Félix Froschhammer. La coupe de cheveux punky de ses débuts à Neuchâtel s’est un peu assagie mais le style demeure: un mélange d’aisance et d’exigence insufflé...