Votre publicité ici avec IMPACT_medias

A l'avenir, la St. George's School attend sept fois plus d'élèves

15 juin 2010, 09:57

«Notre objectif n'a pas changé depuis le premier jour, il est d'environ 140 élèves.» Francis Kahn, directeur de la St. George's School en Suisse, reste optimiste sur l'avenir de son établissement à Neuchâtel. Cette école privée internationale, inaugurée en septembre dernier dans le collège Saint-Hélène, à La Coudre, propose un enseignement anglophone de niveau secondaire.

Le départ s'est pourtant fait en douceur: 16 inscriptions à la rentrée, suivies de quatre autres en cours d'année, au lieu de la trentaine espérée initialement. Comment l'expliquer? «Tout parent souhaite offrir la meilleure éducation à ses enfants et préfère choisir une école bien établie. cela prend du temps et c'est pour cette raison que nous sommes tout de même satisfaits», répond Francis Kahn.

Une question donc de confiance et de renommée. Sixtine Crutchfiel, responsable du marketing, le confirme: «Les expatriés qui travaillent à Neuchâtel préfèrent encore habiter sur Vaud. Parce qu'au moment de leur installation, leurs futurs collègues leur conseillent le bassin lémanique.»

Pour elle, un effort est aussi à faire du côté des acteurs économiques du canton. «C'est Neuchâtel qui a émis le souhait d'avoir une école internationale sur son territoire», souligne-t-elle. Malgré tout, elle dresse un bilan positif: «Tout le monde est content. Les élèves sont très solidaires entre eux, quel que soit leur âge. La St. George's School est devenue une seconde famille».

Francis Kahn ne s'inquiète pas pour la rentrée prochaine: «Nous avons reçu un grand nombre de nouveaux parents qui sont intéressés à inscrire leurs enfants. Nous allons d'ailleurs augmenter le nombre de collaborateurs.»

L'école prévoit également d'engager un «campus manager», une sorte de directeur administratif qui gérera notamment la communication. «Cela nous permettra d'être bien intégrés régionalement».

Le canton de Neuchâtel s'est engagé à rembourser les pertes durant trois ans, à hauteur de 300 000 francs. «Il est clair que nous avons un déficit supérieur à cette somme. Cependant, je n'envisage pas que la situation perdure, bien au contraire», conclut le directeur. /sde

Votre publicité ici avec IMPACT_medias