«Le climat d’austérité se répercute d’une manière générale. Il y a une tendance de nouvelle gestion publique, où on ressent le grand souci de comptabiliser, de contrôler», confie un membre de la fonction publique neuchâteloise. «Il y a assez rarement des gratifications», renchérit un autre.
«Par rapport à mon expérience personnelle, il y a un alourdissement qui n’est pas dû à des suppressions de poste, mais à l’évolution du contexte. Il y a plus de cas à traiter, une pression qui se reporte sur nous», reprend le premier. «Au Service de l’emploi et aux contributions, on sait qu’il y a quelque chose d’un peu compliqué», entend-on, notamment en termes de surcharge de travail.
«Une pression qui frise parfois la maltraitance»
Ces quelques témoignages viennent renforcer un constat officiel: «L’administration cantonale est fortement mise à contribution, du fait d’une diminution constante des ressources humaines et de la masse salariale et une...