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A force de boucher les trous dans l'administration neuchâteloise, ça finit par coûter en forces humaines

Les mesures d’économies atteignent leurs limites dans l’administration neuchâteloise. Plusieurs services de l’Etat en pâtissent. Les contrats de travail n’ont été respectés que deux ans depuis 1993.

27 juil. 2018, 18:29
Avec des effectifs en baisse, pas toujours facile de venir à bout de tous les dossiers...

«Le climat d’austérité se répercute d’une manière générale. Il y a une tendance de nouvelle gestion publique, où on ressent le grand souci de comptabiliser, de contrôler», confie un membre de la fonction publique neuchâteloise. «Il y a assez rarement des gratifications», renchérit un autre.

«Par rapport à mon expérience personnelle, il y a un alourdissement qui n’est pas dû à des suppressions de poste, mais à l’évolution du contexte. Il y a plus de cas à traiter, une pression qui se reporte sur nous», reprend le premier. «Au Service de l’emploi et aux contributions, on sait qu’il y a quelque chose d’un peu compliqué», entend-on, notamment en termes de surcharge de travail.

«Une pression qui frise parfois la maltraitance»

Ces quelques témoignages viennent renforcer un constat officiel: «L’administration cantonale est fortement mise à contribution, du fait d’une diminution constante des ressources humaines et de la masse salariale et une...

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