Votre publicité ici avec IMPACT_medias

77 entreprises soutenues en 2011 et nouvelle loi à l'horizon 2013

Thierry Grosjean a présenté ce vendredi le bilan de la promotion économique à Neuchâtel. Un bilan réjouissant aux dires du chef du département de l'économie.

04 mai 2012, 13:50
cossettini

La promotion économique neuchâteloise a soutenu l’an passé 77 entreprises, dont 12 nouvellement créées. Un bilan qui réjouit le conseiller d’Etat Thierry Grosjean : «Une dizaine de nouvelles entreprises pour le canton de Neuchâtel, lorsqu’on compare ce chiffre avec le canton de Vaud, qui en annonce 40, c’est juste parfait», a relevé ce matin devant la presse le chef de l’Economie cantonale.

Et si ces 12 nouvelles entreprises n’emploient à ce jour que 18 personnes, la création d’emplois n’est clairement plus la priorité numéro un de la promotion économique, qui doit désormais viser à appuyer les sociétés dans leurs innovations, à promouvoir l’image de la place économique neuchâteloise tout en favorisant les implantations. En ce sens, un projet de nouvelle Loi d’appui au développement économique devrait être ficelé d’ici l’été pour être soumis au Grand Conseil en 2013, a indiqué Patrick Cossettini, chef du Service de l’économie.

Ces cinq dernières années, le canton de Neuchâtel a aidé 236 entreprises occupant environ 8250 emplois, dont 39 actives dans l’horlogerie,15 dans le domaine médical, 27 dans l’électronique/microtechnique et 34 dans les machines. «9% des emplois du canton se trouvent dans des entreprises soutenues par la promotion économique», constate ainsi Gérard Geiser, chef du Service de statistique, ajoutant que 92% des sociétés soutenues sont endogènes, ce qui signifie qu’elles sont nées et on grandi dans le canton. 

Comment garder les richesses ?

Avec une enveloppe qui a été divisée par quatre ces dernières années, passant de 0,37 à 0,09% du budget de l’Etat, la promotion économique neuchâteloise peut donc afficher un bilan satisfaisant. Seul bémol : le constat selon lequel le canton de Neuchâtel crée énormément de richesses (son PIB par habitant est le deuxième de Suisse romande), mais qu’il n’arrive pas à les conserver sur son sol. «Nous devons nous demander pourquoi nous ne réussissons pas à capter ces richesses pour les redistribuer», a insisté Patrick Cossettini, qui quittera le Service de l’économie pour rejoindre le Credit Suisse cet automne (le poste a été mis au concours).

GGBa : on reste, mais à un «juste prix»

Enfin, Thierry Grosejean a confirmé que si le canton maintenait sa participation au GGBa (Greater Geneva Berne Area), structure de promotion économique de Suisse occidentale, et s’engageait avec ses partenaires pour une nouvelle période de trois ans, la contribution neuchâteloise serait revue à la baisse, comme nous l’avons révélé le 23 avril dernier. Le montant versé, de 600'000 francs actuellement sera ramené autour de 400'000 francs. «Le GGBa est aussi une façon de promouvoir notre image, et à bon marché», note Patrick Cossettini qui a indiqué vouloir payer «le juste prix».

Votre publicité ici avec IMPACT_medias