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7200 signatures contre l'ouverture prolongée des magasins

Les vendeurs opposés à l'extension des horaires d'ouverture des magasins neuchâtelois ont récolté 7200 signatures contre la nouvelle loi sur les horaires des commerces. Ces vendeurs refusent de dévoiler leur identité. Ils auraient reçu des "pressions" et "tentatives d'intimidation" de leurs employeurs.

03 juin 2013, 10:46
Des vendeurs se battent contre un élargissement des heures d'ouverture des magasins neuchâtelois.

Les magasins du canton pourront-ils ouvrir jusqu’à 19 heures la semaine et 18 heures le samedi?
Les Neuchâtelois se prononceront en novembre sur cette question en votation populaire.Le référendum contre l’extension des heures d’ouverture des magasins a été déposé ce lundi matin au château de Neuchâtel, muni de 7200 signatures, soit un nombre bien plus important que les 4500 signatures requises. 

Le comité opposé à des magasins ouverts plus tardivement, en majorité composé de vendeurs, se bat pour défendre les conditions de travail dans le secteur et permettre au personnel d’avoir «une vie et une famille à côté de leur travail».

Pressions et intimidations 

Ce lundi matin pourtant, ces vendeurs n'étaient pas présents devant les médias pour déposer les 7200 signatures récoltées. Ils étaient représentés par José Sanchez, membre du syndicat des services publics. La raison de leur absence: selon leur porte-parole, ils auraient reçu d'"importantes pressions d'un certain nombre de grands employeurs", et auraient fait l'objet de "tentatives d'intimidation" visant à leur faire abandonner leur combat.    

Nouvelle convention collective menacée

Ces référendaires doutent que les commerces engagent davantage d’employés pour étendre leurs horaires. C’est pourquoi ils s’opposent à la nouvelle loi neuchâteloise sur les heures d’ouverture des commerces, acceptée cet hiver par le Grand Conseil.

Ce référendum représente un caillou dans la chaussure du partenariat social. La nouvelle loi a été élaborée en accord avec Unia, après plusieurs années de négociations. Le syndicat a accepté l’extension des horaires, en échange de l’entrée en vigueur de la première convention collective neuchâteloise de travail pour la vente, fixant des salaires minimaux dans le domaine.

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