Les trois employés du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) enlevés dans le sud du Yémen vont bien, a affirmé mardi une porte-parole de l'organisation. Le CICR n'a reçu aucune demande des ravisseurs yéménites.
"Nos collègues nous ont dit (au téléphone) qu'ils vont bien", a indiqué la porte-parole du CICR pour le Moyen-Orient, Dibeh Fakhr.
Elle a confirmé que "les trois employés sont retenus depuis lundi par un groupe" dans le sud du Yémen.
La porte-parole a à nouveau refusé d'identifier les captifs ou de préciser leurs nationalités. "La situation est très délicate. Nous ne confirmons, ni ne démentons, qu'il y a un Suisse parmi eux. D'autres informations parlent d'un Français", avait-elle dit lundi à l'ats.
Chauffeur relâché
Ils ont été enlevés, selon une source tribale, par les hommes armés d'une tribu à Jaar, dans la province sudiste d'Abyane.
Selon des témoins, les ravisseurs sont membres de la tribu des Marakicha. La source tribale a affirmé que deux employés ont insisté pour rester avec le troisième alors que les ravisseurs voulaient les laisser libres. Leur chauffeur yéménite a choisi de les quitter.
Les trois hommes ont été conduits dans une zone montagneuse au nord de Jaar, selon la source tribale.
Mme Fakhr a elle affirmé que les mobiles de l'enlèvement restaient inconnus, que le CICR n'avait reçu aucune demande mais que les "négociations continuent" pour assurer la libération des trois employés.