Un long acte d’accusation, un plan d’attaque tous azimuts et la promesse succincte de récompenses en cas de reddition: pour son premier discours de politique étrangère, c’est un ultimatum que Mike Pompeo a lancé à l’Iran.
S’exprimant, hier matin, devant la très conservatrice Heritage Foundation, à Washington, le nouveau secrétaire d’Etat, entré en fonction il y a moins d’un mois, s’est montré à la hauteur des attentes de Donald Trump: l’incarnation d’une diplomatie par la force qui vise à soumettre l’adversaire par la menace ou la coercition. Deux semaines après le retrait américain de l’accord...