La Cour suprême a autorisé hier le président du Pakistan Pervez Musharraf à participer à l'élection présidentielle du 6 octobre en restant chef des armées. La Cour suprême a rejeté les recours de l'opposition et de l'ordre des avocats, qui avaient demandé à la plus haute juridiction du pays d'interdire au général Musharraf, qui a pris le pouvoir il y a huit ans par un coup d'Etat sans effusion de sang, de briguer un nouveau mandat en restant chef d'état-major des armées.
Toutefois, ce jugement de la Cour suprême ne remet pas en cause le fait que la Constitution impose à Pervez Musharraf, une fois élu, de renoncer à ses fonctions de chef des armées. Il a, de toute façon, annoncé il y a dix jours qu'il rendrait son uniforme avant la fin de son actuel mandat, le 15 novembre, s'il était élu le 6 octobre. / ats-afp