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Virus Ebola: après la Guinée et le Liberia, la Sierra Leone?

La fièvre hémorragique Ebola semble se propager en Afrique de l'Ouest. Déjà responsable de 67 morts depuis le début de l'année en Guinée, des cas suspects auraient été détectés lundi au Liberia voisin et mardi en Sierra Leone.

25 mars 2014, 16:46
Ebola ne se soigne pas. Tout au plus peut-on prendre des mesures de prévention, comme ici, en 2012, en Ouganda.

Les pays voisins de la Guinée, en pleine bataille contre le virus tueur Ebola, étaient mardi en état d'alerte. Ils redoutent une propagation de la fièvre hémorragique après la découverte de cas suspects en Sierra Leone et au Liberia.

Au total, ce sont 95 cas de fièvre hémorragique - provoqués en partie par le virus Ebola - qui ont été détectés depuis le début de l'année dans trois pays d'Afrique de l'Ouest, ayant entraîné la mort de 67 personnes, principalement en Guinée.

"Hier (lundi), nous avons été informés de cas suspects dans le district de Kambia (nord), à la frontière avec la Guinée", et également à Kono (est), mais non encore confirmés, a déclaré à la presse à Freetown Brima Kargbo, responsable au ministère sierra-léonais de la Santé.

Selon lui, le premier cas est celui d'un garçon de 14 ans, probablement mort il y a deux semaines en Guinée et dont le corps a ensuite été ramené dans son village de la zone de Kono. Le second cas a été recensé près de Kambia, mais est en vie.

L'épidémie de fièvre hémorragique s'est déclarée dans des régions du sud de la Guinée proches des frontières avec la Côte d'Ivoire, le Liberia et la Sierra Leone.

Elle s'est d'abord propagée à Conakry, la capitale guinéenne située dans le nord-ouest, où deux personnes sur trois cas détectés sont mortes, victimes d'un virus qui n'est pas Ebola, selon le ministère guinéen de la Santé qui n'avait toujours pas précisé mardi l'origine des fièvres mortelles.

Au Liberia

Lundi, l'épidémie a franchi la frontière avec le Liberia où six cas de fièvre hémorragique suspectée d'avoir été provoquée par Ebola ont été détectés dans le nord du pays, dont cinq mortels, sur des personnes qui revenaient de Guinée.

A des milliers de kilomètres, dans l'ouest du Canada, une personne développant les symptômes d'une fièvre hémorragique a été hospitalisée peu après son retour d'Afrique de l'Ouest. Mais un test a prouvé qu'elle n'était pas touchée par Ebola.

61 morts

De janvier au 23 mars, au moins 61 personnes sont mortes en Guinée de fièvre hémorragique. Plusieurs des 87 cas identifiés ont été confirmés comme étant dus au virus Ebola, l'un des plus mortels et des plus contagieux pour lequel il n'existe aucun vaccin ou remède.

Sur 45 échantillons prélevés sur des malades et des cas suspects analysés jusqu'alors par les instituts Pasteur de Lyon (France) et de Dakar, treize se sont révélés être des cas d'Ebola, selon les autorités sanitaires guinéennes et leurs partenaires internationaux qui n'ont cependant pas précisé quelle était la nature des autres virus détectés.

La lutte contre cette maladie, mortelle dans neuf cas sur dix, est difficile pour deux raisons: le temps d'incubation du virus, qui est de deux à 21 jours (et retarde d'autant le diagnostic et l'isolement des patients atteints), et par le fait qu'il existe d'autres fièvres hémorragiques, aux symptômes similaires.

 

Aucun remède selon le porte-parole de l'OMS

 

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