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Violents remous au Parti socialiste

09 mai 2007, 12:00

Deux jours après son élection à la présidence française, Nicolas Sarkozy peaufinait hier la composition de son gouvernement depuis un yacht à Malte. A Paris, le Parti socialiste (PS) tente, lui, de surmonter ses divisions avant les législatives de juin. Son bureau national s'est réuni pour tenter de resserrer les rangs en perspective des législatives des 10 et 17 juin prochains.

Mais l'ancien premier ministre Laurent Fabius, représentant l'aile gauche du PS mécontente de l'ouverture au centre opérée par Ségolène Royal, a maintenu qu'il fallait «le rassemblement de la gauche, un rassemblement ouvert, mais un vrai rassemblement sur des positions de gauche». Un proche collaborateur de Ségolène Royal, Jean-Louis Bianco, a répliqué en estimant que malgré sa défaite, la candidate à la présidentielle était «absolument légitimée» par le scrutin et que son programme électoral devait être «la base» des propositions défendues aux législatives.

Ségolène Royal s'est posée implicitement en chef de son camp, mais les ténors du PS, dont Laurent Fabius et le social-démocrate Dominique Strauss-Kahn, lui ont d'emblée contesté cette place.

Le chef du PS François Hollande, affaibli par l'échec de Ségolène Royal, sa compagne, a affirmé que c'était à lui qu'il incombait de «conduire la campagne des législatives». Il faut empêcher Nicolas Sarkozy d'avoir «une assemblée à sa main et un parti qui aura tous les leviers», a déclaré François Hollande. Il a par ailleurs lancé un nouvel appel au calme aux manifestants d'extrême gauche et anarchistes qui contestent dans la rue l'élection de Nicolas Sarkozy et ont manifesté de nouveau à Paris, mais aussi Lille, Toulouse, Rennes et Nantes. / ats-afp-reuters

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