La compagne du président français François Hollande, Valérie Trierweiler, s'est placée jeudi dans les pas de Danielle Mitterrand: elle est devenue "ambassadrice" de la fondation France Libertés, fondée par la défunte épouse du premier président socialiste de la Ve République.
La journaliste a fait au palais d'Iéna, à Paris, l'une de ses premières sorties publiques en solo de "première dame", quatre mois après la polémique créée par "tweet" encourageant aux élections législatives un candidat concurrent de l'ancienne compagne de François Hollande, Ségolène Royal.
Valérie Trierweiler a participé à une vente aux enchères au profit de la fondation créée par Danielle Mitterrand, en qui elle a salué "une grande dame pour qui le mot engagement avait un sens, pour qui le mot liberté avait un sens".
"Etre ambassadrice, je vais essayer de le faire du mieux possible", a-t-elle déclaré avant le début de la vente, qui proposait 81 objets ayant appartenu à l'épouse du président François Mitterrand, décédée en décembre dernier.
"Il ne s'agit pas de se substituer à la mémoire de Danielle Mitterrand, il ne s'agit pas de me mesurer à Danielle Mitterrand ni même de me comparer. Il s'agit seulement de porter des valeurs qu'elle incarnait", a ajouté Valérie Trierweiler.
Organisée par la maison Pierre Bergé & associés, la vente de jeudi proposait des oeuvres d'art signées Folon, Ben, César, Robert Combas ou encore Antoni Tapiès. La recette s'est élevée à 69'830 euros.
Une toile marquée des mots "Etre libre", signée Ben, est l'objet que Valérie Trierweiler aurait acheté si elle avait participé à la vente, a-t-elle confié à des journalistes. MMe Trierweiler a dit vouloir participer prochainement à des actions de la fondation France Libertés sur le thème des enfants et de l'accès à l'eau.