Au Japon, certains voyaient cette jeune chercheuse de 30 ans comme un futur prix Nobel pour ses travaux sur les cellules souches. Avec son minois de collégienne innocente, Haruko Obokata vient de provoquer un séisme dans la communauté scientifique nipponne.
La biologiste de l'éminent institut Riken est accusée par un comité d'enquête de plagiat, manipulation d'illustrations et fraude sur ses données expérimentales.
Haruko Obokata est l'auteure principale d'un article très remarqué, paru le 29 janvier dans la prestigieuse revue scientifique "Nature".
Elle y décrivait sa méthode, révolutionna...