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Une biologiste japonaise accusée de fraude et de plagiat

Auteur d'une recette révolutionnaire pour reprogrammer les cellules, Haruko Obokata a triché, selon un jury.

05 avr. 2014, 00:01
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Au Japon, certains voyaient cette jeune chercheuse de 30 ans comme un futur prix Nobel pour ses travaux sur les cellules souches. Avec son minois de collégienne innocente, Haruko Obokata vient de provoquer un séisme dans la communauté scientifique nipponne.

La biologiste de l'éminent institut Riken est accusée par un comité d'enquête de plagiat, manipulation d'illustrations et fraude sur ses données expérimentales.

Haruko Obokata est l'auteure principale d'un article très remarqué, paru le 29 janvier dans la prestigieuse revue scientifique "Nature".

Elle y décrivait sa méthode, révolutionnaire, pour reprogrammer des cellules ordinaires (somatiques) en cellules souches capables d'être ensuite cultivées en tous types de tissus. L'emploi de cellules somatiques, prélevées par exemple sur la peau, permet d'éviter l'utilisation controversée de cellules souches d'embryon.

Dans la publication, Haruko Obokata expliquait sa recette appliquée à des cellules de souris dénommées "stap" ("stimulus-triggered acquisition of pluripotency" ou cellules pluripotentes déclenchées par stimulus): un...

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