Les Burundais ont voté en nombre, hier, lors d’un référendum encadré de près par le régime, sur une vaste révision constitutionnelle destinée à renforcer le pouvoir du président Pierre Nkurunziza. Cela lui permettrait de rester en fonctions jusqu’en 2034. Près de 4,8 millions d’électeurs étaient appelés à s’exprimer sur cette réforme, qui consacre définitivement la dérive autocratique du pouvoir observée ces trois dernières années.
Si elle est adoptée, la constitution autorisera Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005, à briguer deux mandats de sept ans à partir de 2020. Le résultat...