A la préfecture de Police de Paris, la sidération a laissé place à la colère et à la consternation. Trois jours après l’attaque qui a coûté la vie à quatre fonctionnaires de police, c’est en effet la piste terroriste qui est désormais privilégiée.
Mickaël Harpon, informaticien de 45 ans, qui travaillait depuis 2003 à la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP), aurait en effet été en contact «avec plusieurs individus susceptibles d’appartenir à la mouvance islamiste salafiste», a déclaré samedi le procureur antiterroriste, Jean-François Ricard. Les enquêteurs ont constaté «son souhait de ne plus avoir certains contacts avec des femmes», et «son changement d’habitude vestimentaire depuis quelques mois.» En 2015, il aurait apporté une «justification» aux attentats contre «Charlie Hebdo». Enfin, jeudi, avant de passer à l’acte, le tueur aurait échangé 33 SMS avec son épouse, ponctué de formules à connotation religieuse.
Soit beaucoup d’éléments...