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Un sommet virtuel pour parler du climat sans empreinte carbone

Jeudi se tiendra le premier sommet virtuel international sur le changement climatique. Le président français Emmanuel Macron, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres et le Premier ministre canadien Justin Trudeau participeront notamment à cette réunion.

21 nov. 2018, 07:59
Le sommet virtuel veut encourager la communauté internationale à limiter le réchauffement à 1,5 degré.

Les dirigeants de la planète participeront jeudi à un sommet innovant sur le changement climatique: la réunion aura lieu en ligne et sera dépourvue d’empreinte carbone.

En général, les rencontres au sommet voient des milliers de délégués prendre l’avion des quatre coins du monde pour se rendre sur un site où les climatiseurs marchent à plein. Le sommet virtuel sur le climat est le bébé de la présidente des Iles Marshall Hilda Heine, dont le pays est menacé par la montée des eaux consécutive au réchauffement.

Mme Heine a expliqué que la rencontre serait le premier sommet international à se tenir en ligne. Y participeront notamment le président français Emmanuel Macron, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres et le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

Il s’agira de 24 heures de livestream tournant, qui commencera à Majuro, la capitale des Marshall, et comprendra des discours des différents dirigeants ainsi que des tables rondes, avant une déclaration finale.

 

 

Solutions écologiques

La présidente Heine a déclaré qu’il s’agissait de démontrer que même des petits pays comme le sien pouvaient apporter leur pierre au changement, avec des solutions créatives et écologiques.

«Si nous pouvons faire quelque chose, n’importe quelle nation peut le faire», a-t-elle dit dans un communiqué publié en amont de ce sommet organisé par le Forum sur la vulnérabilité climatique, qu’elle préside et qui compte 48 pays.

Les organisateurs des discussions de la COP21 de Paris en 2015 avaient estimé qu’elles avaient généré 43’000 tonnes de dioxyde de carbone.

«Nous ne sommes pas seuls»

La communauté internationale avait alors adopté un accord par lequel elle s’engageait à contenir le réchauffement bien en deçà de deux degrés Celsius par rapport à la période préindustrielle. Le sommet virtuel veut encourager la communauté internationale à limiter le réchauffement à 1,5 degré.

Il sera l’occasion pour ceux qui sont en première ligne de se faire entendre, a ajouté Mme Heine. «Nous ne sommes pas seuls, partout, les gens se sont rendu compte du péril climatique. Les modes de vie de tous sont menacés».

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