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Un nouveau chef pour réformer la police après les crimes de Breivik

Le gouvernement norvégien a désigné vendredi un nouveau chef de la police chargé de réformer les forces de sécurité.

17 août 2012, 15:21
L'ancien chef de la police Oystein Maeland (photo) a justifié sa démission par le manque de soutien de sa ministre de tutelle.

Les attaques de Breivik l'an dernier ont permis de mettre au jour d'importants dysfonctionnement dans le travail des policiers. Dans l'optique de réformerl'institution, un nouveau chef de la police a été nommé ce vendredi par le gouvernement norvégien. 

Jeudi soir, le chef de la Direction de la police, Oeystein Maeland, avait annoncé sa démission, trois jours après la publication d'un rapport qui concluait que l'extrémiste de droite aurait pu être arrêté plus tôt le 22 juillet 2011, ce qui aurait pu sauver des vies.
 
Actuellement à la tête de la brigade financière, Odd Reidar Humlegaard prend ses fonctions à la tête de la police à compter de lundi, a indiqué la ministre de la Justice, Grete Faremo.
 
"De vastes changements vont être mis en place pour, entre autres, tenir compte du rapport de la commission du 22 juillet", a-t-elle promis.
 
Critique récente
 
Mise en place par le gouvernement pour tirer les leçons des attaques d'Anders Behring Breivik, cette commission indépendante avait publié lundi un rapport très critique à l'égard de la police, trop lente et désorganisée, mais également à l'égard du pouvoir politique.
 
De nombreux dysfonctionnements avaient été relevés: signalement extrêmement tardif du tueur et de son véhicule, problèmes de communication, procédures mal respectées ou encore moyens inadaptés.
 
M. Maeland, qui n'avait pris ses fonctions que 14 jours avant les attaques, a expliqué sa démission par le manque de confiance de sa ministre de tutelle.
 
Autre accusation lancée
 
Sous sa direction, ses services ont aussi été critiqués dans les médias pour ne pas avoir fait toute la lumière, dans leurs propres rapports, sur les erreurs commises le jour du drame.
 
Le 22 juillet 2011, Anders Behring Breivik avait d'abord tué huit personnes en faisant exploser une bombe près du siège du gouvernement à Oslo, puis fait 69 autres victimes en ouvrant le feu sur un camp d'été de la Jeunesse travailliste sur l'île d'Utoeya.
 
Jugé pour "actes de terrorisme", l'extrémiste de 33 ans attend le verdict le 25 août, la question de sa santé mentale étant centrale.
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