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Un marin secouru en pleine tempête, son chat protégé sous son pull

Un brise-glace suédois est récemment venu à la rescousse d'un marin breton pris en pleine tempête dans le sud de l'Alaska. Lors de son évacuation, le navigateur protégeait précieusement sous son pull un petit chat.

21 oct. 2015, 13:48
/ Màj. le 21 oct. 2015 à 16:03
Opération de sauvetage musclée en Alaska.

Ce sont de terribles instants que ceux capturés par des garde-côtes du sud de l'Alaska. On y voit sur une mer houleuse, le navigateur breton Manu Wattecamps-Etienne, obligé d'abandonner son voilier, La Chimère, en difficultés près de 600 kilomètres au sud de Cold Bay.

"La nuit dernière je me suis fais retourner par une vague, quille en l'air. Le bateau s'est finalement redressé, mais plein d'eau, tout arraché sur le pont, plus d'instruments, et l'eau qui rentre encore et encore malgré la pompe qui tourne et les seaux qui écopent. J'ai abandonné mon bateau ce matin, après quelques chavirages de plus suivis d'un sauvetage musclé", raconte-t-il sur son profil Facebook. Lors de l'opération menée par un brise-glace suédois le Viking Tor, le marin a pris un soin tout particulier à protéger sous sa veste son compagnon de route, un petit chat.

Un capitaine sans navire

Aventurier au long cours, Manu Wattecamps-Etienne s'était lancé en juillet dernier le défi de traverser le passage du Nord-Ouest. Arrivé en Alaska, il prévoyait de descendre dans le sud, au Chili notamment, avant de reprendre la route pour la Bretagne. De nouveaux projets trottaient déjà dans sa tête. Mais sans bateau, rien ne sera plus comme avant. "Depuis un brise-glace suédois en route pour Seattle, j'ai la tristesse de vous annoncer que La Chimère est perdue", écrit ainsi le navigateur.

"Et désormais, je suis un capitaine sans navire. Je n'ai plus rien, toute ma vie était sur mon bateau. Et pire que cela, je repars à moins de zéro puisque j'ai quelques euros encore à rembourser pour un bateau qui n'est plus... Je me sens comme un footballeur qui vient de perdre une jambe. Inutile et sans but. Et il va s'en passer des années, avant que je puisse enfin fouler à nouveau le pont de mon propre bateau."

 

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