Cinq cent quarante jours après les élections législatives de juin 2010, six partis politiques belges se sont enfin entendus pour former un nouveau gouvernement fédéral. On le surnomme déjà "Standard & Poor's", en référence à l'agence de notation qui a dégradé la note du Plat pays, à la fin de novembre, et provoqué un déclic. Ou "papillon", en hommage au noeud que porte en permanence celui qui le dirigera: le socialiste wallon Elio Di Rupo.
Elio Di Rupo tiendra les rênes d'une équipe de 13 ministres et six secrétaires d'Etat, issus des rangs socialistes, libéraux et démocrates-chrétiens du Nord...