C’est la dernière fois que les citoyens géorgiens pourront choisir leur président. Selon une révision constitutionnelle initiée en 2010, un collège électoral constitué de ministres et d’élus régionaux doit élire le prochain président en 2024.
D’un régime semi-présidentiel, le gouvernement bascule ainsi vers un régime parlementaire. La nouvelle Constitution allège aussi la fonction présidentielle, la réduisant à un rôle largement représentatif, sur le modèle du président allemand.
Parmi les 25 candidats, trois sortent du lot. Deux favoris se dégagent de l’opposition: David Bakradze, 46 ans, du parti Géorgie européenne, et Grigol Vashadze, 60 ans, de l’UNM (United National Movement). Tous deux libéraux et pro-européens, ils peuvent compter sur la sympathie des partisans du président déchu Mikhail Saakachvili, aujourd’hui réfugié aux Pays-Bas.
Fonction décorative
En face, le Rêve géorgien. Le parti au pouvoir s’est entendu pour accorder son soutien à une candidate indépendante, Salomé Zourabichvili, 66 ans. Née à Paris,...