Jean-Jacques Mével
A prendre ou à laisser. Après vingt semaines de dialogue de sourds, Alexis Tsipras et les créanciers d'Athènes ont enfin tracé leurs lignes rouges. Côté grec, un document de 46 pages que le premier ministre a lui-même apporté à Bruxelles, hier soir. Et côté européen, une liste d'exigences enfin harmonisée entre les dix-huit autres capitales de l'Eurogroupe, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI).
Concilier - ou au moins rapprocher - les deux textes était, cette nuit, l'enjeu d'un nouveau tête-à-tête au siège de l'exécutif européen, entr...