Permettre la paix entre la Russie et l’Ukraine. C’est à cela que la Suisse doit employer toutes ses forces, avec sa tradition de bons offices. Voilà le message de l’ancien conseiller fédéral neuchâtelois Didier Burkhalter.
«La diplomatie de notre pays, telle que je la conçois, consiste à construire en permanence des ponts entre les rives, même entre celles qui semblent éloignées ou qui présentent de profondes différences», appuie l’ancien ministre des Affaires étrangères dans le Blick, où il précise ne plus vouloir apparaître comme un «acteur politique» et que ses propos ne soient pas utilisés contre le Conseil fédéral.
«Il est certes bon de défendre nos valeurs et la démocratie en particulier. Mais il est aussi important de regarder le monde en face, avec tous ses acteurs et pas seulement ceux qui nous conviennent le mieux ou qui nous ressemblent le plus», estime l’ancien élu PLR, en appelant ainsi à ne pas reléguer la démocratie dans une sorte de citadelle occidentale.