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Tunisiens de retour aux urnes

Pour la deuxième fois depuis le renversement de Ben Ali en 2011, les électeurs tunisiens sont appelés, demain, à choisir leur président. Un scrutin à deux tours, suivi, à l’automne, par des législatives.

14 sept. 2019, 00:01
FILE - In this Sept. 4, 2019 file photo, a woman walks past a wall of campaign posters in Tunis. Twenty-six candidates are running for president of Tunisia in a cacophonous election seen as key to securing the country's young democracy. The first-round presidential vote is being held Sunday Sept. 15, 2019. (AP Photo/Hassene Dridi, File) TUNISIA PRESIDENTIAL ELECTION

Demain, les électeurs tunisiens devront départager 26 candidats dans un scrutin indécis pour choisir le prochain locataire du palais présidentiel. Cette campagne électorale, achevée hier, restera gravée dans les mémoires par l’emprisonnement d’un candidat, la fuite d’un autre, mais aussi par les trois débats télévisés organisés afin d’évoquer les principaux enjeux, qui ont attiré trois millions de téléspectateurs. Une première.

En matière de diplomatie, la sempiternelle question de la réouverture de l’ambassade tunisienne à Damas – fermée en 2012 – a été débattue. Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, la défend pour «identifier les circuits, réseaux et financements» qui ont permis à des milliers de jeunes Tunisiens de rejoindre la Syrie, afin de s’enrôler dans les rangs de l’insurrection contre Bachar el-Assad. Résolument opposée aux Frères musulmans, la candidate rêve d’une dissolution du parti islamiste Ennahdha, qu’elle accuse d’avoir organisé les départs.

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