Il y a du Margaret Thatcher chez cette Theresa May là. De celle qui dit «no, no, no» aux dirigeants de Bruxelles en tapant du poing sur la table. Devant un parterre d’ambassadeurs conviés sous les dorures de Lancaster House, vaste hôtel particulier du gouvernement à côté de Buckingham Palace, la première ministre britannique a adressé hier une ferme mise en garde aux Européens.
Elle est prête à quitter la table les mains vides. «Pas d’accord pour la Grande-Bretagne serait mieux qu’un mauvais accord», prévient-elle, deux mois avant de donner le coup d’envoi des négociations sur le divorce. Pis, ...