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Syrie: le Pentagone tient pour responsable la Russie du bombardement du convoi humanitaire

La Russie a été accusée par le Pentagone d'être le responsable de l'attaque aérien sur le convoi humanitaire en Syrie lundi. Il n'y aurait aucun doute selon Joseph Dunford, chef d'état-major inter-armées américain. La Russie a nié sa responsabilité dans le drame.

22 sept. 2016, 18:19
Un bombardement sur un convoi humanitaire lundi soir près d'Alep en Syrie a tué une vingtaine de civils et provoqué un tollé international.

Le Pentagone tient la Russie pour "responsable" du bombardement aérien sur le convoi humanitaire en Syrie lundi, via ses propres appareils ou ceux du régime syrien qu'elle soutient. C'est ce qu'a indiqué jeudi le plus haut gradé américain.

"Ce que nous savons, c'est qu'il y avait deux appareils russes dans la zone à ce moment", a indiqué à la commission des forces armées le général Joseph Dunford, le chef d'état-major inter-armées américain. "Il y avait aussi d'autres appareils dans la zone appartenant au régime, à peu près au même moment, donc je ne peux pas dire avec certitude que ce sont les Russes" qui ont bombardé, a-t-il poursuivi.

"Il n'y a aucun doute dans mon esprit que les Russes sont responsables, je ne sais juste pas à qui sont les appareils qui ont lâché les bombes", a-t-il dit. Un bombardement sur un convoi humanitaire lundi soir près d'Alep en Syrie a tué une vingtaine de civils et provoqué un tollé international.

Nouvelle réunion à New York

La Russie a nié sa responsabilité dans le drame. Elle a mis en doute que le convoi ait été victime d'un bombardement aérien et suggéré qu'il pouvait avoir été attaqué par les rebelles ennemis du régime syrien. Moscou a aussi affirmé qu'un drone Predator de la coalition menée par les Etats-Unis se trouvait sur place au moment de l'attaque, une accusation aussitôt démentie par les militaires américains.

Le Groupe international de soutien à la Syrie (GISS), qui rassemble 23 pays et organisations internationales, doit se retrouver une nouvelle fois jeudi à New York, sous les auspices de Washington et Moscou dont les échanges diplomatiques sont de plus en plus acrimonieux.

L'ONU avait suspendu ses convois d'aide humanitaire après le bombardement, mais les a repris jeudi avec l'envoi dans une zone assiégée dans la périphérie de Damas, selon un porte-parole à Genève.

 

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