"J'ai été chargé de diriger un gouvernement de transition (...) et de commencer les consultations" avec l'opposition en Syrie et en exil, a affirmé l'opposant syrien Haytham al-Maleh aux journalistes lors d'une conférence de presse au Caire.
M. al-Maleh a expliqué la décision de former un gouvernement par la crainte d'un "vide" en cas de chute du président Bachar al-Assad.
"Nous ne voulons pas nous retrouver dans une situation de vide politique ou administratif", a-t-il dit. M. al-Maleh, 81 ans, est un avocat et défenseur des droits de l'homme.
Ce musulman conservateur a passé plusieurs années en prison.