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Stanislas Wawrinka n'y arrive toujours pas en Grand Chelem

Stanislas Wawrinka (No 19) n'est toujours pas un joueur de Grand Chelem. Le Vaudois a déçu sur toute la ligne lors de son 16e de finale de l'Open d'Australie contre Marin Cilic (No 14).

23 janv. 2010, 09:29

Battu en quatre sets - 4-6 6-4 6-3 6-3 - par le Croate, Stanislas Wawrinka n'a pas été en mesure, une fois encore, de repousser ses limites dans les grandes occasions. Comme l'an dernier au même endroit face à Tomas Berdych, il s'est éteint doucement alors qu'il avait toutes les cartes en mains pour passer l'épaule. Comme contre Berdych, il avait remporté le premier set, mais perdu les trois autres.

Les statistiques sont implacables. Stanislas Wawrinka a disputé à ce jour 20 tournois du Grand Chelem. Son bilan contre les 20 meilleurs mondiaux dans ces quatres tournois: une seule victoire - Mariano Puerta à l'US Open 2005 - contre dix défaites! «C'est vrai, je cale toujours contre ces joueurs. Il me manque encore quelque chose», reconnaît Stanislas Wawrinka.

Il y a les chiffres, mais il y a aussi l'attitude. Face à Cilic, sa passivité prête flanc à la critique. Malgré une entame parfaite avec le gain indiscutable du premier set, Stanislas Wawrinka a donné l'impression de jouer avec le frein à main. Il est resté trois bons mètres derrière la ligne de court à guetter l'erreur du Croate. Mais une fois réglé, Marin Cilic a distribué le jeu sans peine pour renverser le cours de la partie. Pourquoi n'est-il pas allé à la bagarre? Une seule fois, il a possédé ce grain de folie qui peut vous ouvrir les portes de l'exploit: l'an dernier à Wimbledon lors de ce mémorable huitième de finale perdu en cinq sets contre Andy Murray.

«Le laisser jouer était le bon plan en début de partie. Mais à partir du deuxième set, j'aurais dû l'agresser», explique Stanislas Wawrinka. «Je lui ai donné aussi trop de secondes balles. Il a trouvé ses marques. Il a été plus fort que moi sur la longueur. Je ne trouvais pas les réponses à son jeu.»

Stanislas Wawrinka abordait pourtant cette partie contre Marin Cilic dans les meilleures dispositions. Il avait l'avantage de la fraîcheur sur le Croate, qui avait terminé son tour précédent contre Bernard Tomic jeudi à 2h09' du matin. Il avait gagné, faut-il le rappeler, ses deux premiers tours sans concéder une seule fois son service. «Tout se joue, je crois, sur le premier break que je concède. Si j'avais pu tenir plus longtemps mon service, Cilic aurait pu lâcher.»

Ce premier break est survenu à 2-2. Avant de le céder sur une accélération de Cilic, Wawrinka avait, sur une balle de jeu en sa faveur, raté un véritable «penalty» en coup droit. Ce fut, malheureusement, le début de la fin pour le No 2 suisse.

Futur papa - vers la mi-février -, Stanislas Wawrinka zappera, comme l'an dernier, tout le mois de février. Son retour sur les courts est espéré pour le 5 mars à Logrono à l'occasion du premier tour de la Coupe Davis qui opposera la Suisse à l'Espagne. Et si ce week-end sur les bords de l'Ebre que lui propose Rafael Nadal était l'occasion pour Wawrinka de se lâcher enfin? /si

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