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Somalie: vingt-huit tués, dont des civils, dans l'attentat-suicide de Beledweyne

L'attaque-suicide de mardi, contre un poste de police de Beledweyne, ville de garnison du centre de la Somalie, puis l'assaut par un commando d'islamistes shebab, a fait au moins vingt-huit morts.

19 nov. 2013, 15:47
somalie

Au moins 28 personnes ont été tuées mardi lors de l'attaque d'un poste de police en Somalie par des membres de la milice islamiste des shebab. Les activistes liés à Al Qaïda ont précipité une voiture contre le commissariat de Beledweyne, une ville de garnison située au nord de la capitale Mogadiscio.

Des soldats de l'armée régulière somalienne et de l'Amisom, la force de maintien de la paix africaine, ont encerclé les bâtiments et tiré sur les assaillants. Sept civils, dix insurgés et onze policiers ont péri dans cette attaque, a indiqué Abdirahman Osman, porte-parole du gouvernement somalien. Ce bilan a été confirmé par plusieurs personnes sur place.

Le président somalien, Hassan cheikh Mohamud, a condamné cette attaque et promis que son gouvernement n'épargnerait aucun effort pour éliminer les islamistes.

Le chef du poste de police attaqué, Isaac Ali, a de son côté affirmé que l'ensemble du commando avait été éliminé, sans préciser le nombre d'assaillants.

Unités de l'Amisom

La force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), dont un contingent djiboutien est stationné à Beledweyne, s'est contentée de "fermement condamner" l'attaque, sans évoquer la présence ou l'absence de victimes au sein de ses troupes.

Des membres de l'Amisom, ainsi que des militaires du corps expéditionnaire éthiopien, qui intervient depuis novembre 2011 en Somalie, étaient casernés dans le poste de police attaqué.

Carrefour stratégique

Beledweyne est située à une trentaine de km de l'Ethiopie. Elle est un des principaux points d'entrée en Somalie des troupes éthiopiennes, qui participent depuis novembre 2011 au combat contre les shebab, parallèlement à l'Amisom, forte de 17'000 hommes.

Elle avait déjà été le théâtre mi-octobre d'un attentat-suicide, déjà revendiqué par les islamistes, qui avait fait 15 morts, dans un restaurant fréquenté par des militaires somaliens, éthiopiens et djiboutiens.

La ville reprise aux islamistes en janvier 2012 est située au carrefour de plusieurs voies stratégiques: une route reliant la frontière éthiopienne à Mogadiscio et un des axes commerciaux Nord-Sud.

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