Le Sénat italien a entrepris, hier, l'examen de la sentence condamnant Silvio Berlusconi à une inéligibilité d'un à trois ans et à la déchéance de son mandat parlementaire. Le Cavaliere joue sa dernière carte pour rester sur la scène politique.
Le débat a été ouvert, au sein de la commission pour les immunités, par un long exposé du rapporteur Andrea Augello. Ce sénateur membre du PDL, la formation de Silvio Berlusconi, a souligné les "extraordinaires" imprécisions de la loi invoquée à l'appui de la condamnation: "Il n'est fait mention nulle part de la déchéance d'un parlementaire", a-t-i...