Le premier ministre japonais Shinzo Abe fait face à de nouvelles difficultés. Il est acculé par la réapparition d’un second scandale de favoritisme illustré par une manifestation d’ampleur, samedi, et des sondages en berne.
Déjà affaibli par des accusations relatives à une transaction immobilière qui ont refait surface en mars, Shinzo Abe est cette fois fragilisé par une autre vieille affaire. Il est soupçonné d’avoir influencé les décisions de l’administration en faveur d’un ami de longue date dans l’attribution de la création d’une nouvelle faculté vétérinaire. Un document officiel datant de 2015 a émergé la semaine dernière, décrivant cet établissement comme «une affaire concernant le premier ministre».
Péril électoral
Dans les deux cas, Shinzo Abe nie toute implication, mais cette série noire met en doute ses chances de remporter l’élection à la tête de son parti, en septembre, ce qui ferait de lui le premier ministre japonais à la plus...