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Scrutin sans observateurs internationaux au Venezuela?

Les autorités n’ont pas validé la désignation de Nelson Jobim pour les législatives du 6 décembre. Un signe d’isolement supplémentaire.

22 oct. 2015, 01:32
Nicolas Maduro, President of Venezuela, speaks at Hostos Community College as the United Nations General Assembly convenes, Tuesday, Sept. 23, 2014, in the Bronx borough of New York. (AP Photo/John Minchillo) Venezuela-Maduro in New York

Le Brésil s’est retiré de la mission de l’Unasur d’observation des élections parlementaires au Venezuela, le 6 décembre prochain. Caracas n’a pas répondu aux demandes du Tribunal supremo electoral (TSE), brésilien qui avait réclamé l’accès à un audit du système de vote électronique.

Mais, surtout, les autorités vénézuéliennes n’ont pas accepté que la mission d’observation des élections de l’Unasur soit dirigée par Nelson Jobim, un ancien ministre dans deux gouvernements brésiliens. Ou plutôt elles n’ont toujours pas répondu favorablement à ces demandes, à moins de deux mois du scrutin, ce qui ne permet pas d’assurer une mission d’observation efficace selon le TSE. «Pour ces raisons, le TSE a décidé de ne pas participer à la mission de l’Unasur.»

«Une très mauvaise nouvelle»

Nelson Jobim a été ministre de la Défense du gouvernement de Luiz Inacio Lula da Silva, ministre de la Justice de son prédécesseur Fernando Henrique Cardoso. C’était aussi...

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