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Quand l’Amérique menaçait l’Iran d’une cyberguerre

Washington avait un plan informatique, «Nitro Zeus», pour attaquer Téhéran, si l’accord sur le nucléaire avait échoué.

18 févr. 2016, 00:59
JAHRESRUECKBLICK 2015 - APRIL - British Foreign Secretary Philip Hammond, U.S. Secretary of State John Kerry, EU High Representative for Foreign Affairs and Security Policy Federica Mogherini, Iranian Foreign Minister Mohammad Javad Zarif, from left to right, reacts during a press event after the end of a new round of Nuclear Iran Talks in the Learning Center at the Swiss federal Institute of Technology (EPFL), in Lausanne, Switzerland, Thursday, April 2, 2015. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) JAHRESRUECKBLICK 2015 - APRIL - SCHWEIZ USA ATOMPROGRAMM IRAN

L’Iran peut se vanter de l’avoir échappé belle, en signant l’accord nucléaire de Vienne le 14 juillet 2015. Non seulement il a obtenu le dégel de ses avoirs financiers en consentant à museler ses desseins atomiques, mais il a évité une cyberattaque foudroyante, de proportions jusqu’ici insoupçonnées. Un documentaire intitulé «Zero Days», projeté, hier, au Festival international du film de Berlin, révèle qu’un tel programme a été développé à partir de 2009 par les services de renseignements américains, avant d’être discrètement mis en sommeil.

Baptisé «Nitro Zeus», il aurait été porté sur les fonts baptismaux par la NSA et le tout nouveau Cybercommand, à coups de centaines de millions de dollars. Il était conçu pour offrir à l’Administration Obama une alternative (ou un préalable) à une guerre ouverte, en cas d’échec définitif des pourparlers nucléaires engagés avec Téhéran. Sur un simple hochement de tête de Barack Obama à ses conseillers...

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