Le plan a été adopté à une écrasante majorité de 257 voix, tandis que 41 sénateurs ont voté contre. L'issue du vote de confiance ne faisait pas de doutes sur le même texte que celui approuvé vendredi par les députés.
Hormis les partis protestataires Ligue du Nord (droite populiste), ex-allié clé de Silvio Berlusconi, et Italie des Valeurs (gauche), les autres grandes formations s'étaient en effet engagées à voter ce plan, non sans quelques grincements de dents sur ses aspects les plus impopulaires.
Sacrifices indispensables
Composé de mesures de réduction du déficit d'environ 20 milliards d'euros, ce plan, qui a provoqué la grogne des syndicats, durcit le régime des retraites. Il prévoit aussi de nombreuses hausses d'impôts, en particulier sur les biens immobiliers jusque-là peu touchés, ou les capitaux cachés au fisc et régularisés par le gouvernement Berlusconi, afin de faire payer aussi les Italiens les plus aisés.