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Pérou: 1200 détenus d'une prison de Lima pratiquent l'aérobic pour entrer dans le Guiness

Séquence insolite vendredi dans une prison de Lima (Pérou). 1200 détenus ont pris part à une séance d'aérobic dans le but de rentrer dans le livre Guiness des records.

15 juin 2013, 08:45
La séance, qui a duré trois heures, s'est déroulée dans la cour de la prison.

Musique techno, tenues multicolores et parfaite harmonie : 1200 détenus se sont livrés vendredi à une séance d'aérobic "full body" visant à obtenir un record Guiness, dans une prison de Lima théâtre d'une spectaculaire évasion cette semaine.

La séance, qui a duré trois heures, s'est déroulée dans la cour de la prison, sous l'oeil des caméras et les encouragements des autres détenus de la prison de Lurigancho, à l'est de Lima. Construite dans les années 1960, Lurigancho abrite aujourd'hui une population de plus de 9000 détenus.

Jeudi, cinq d'entre eux, figurant parmi les criminels les plus dangereux du Pérou, se sont fait la belle en plein jour, par la grande porte et en costume-cravate.

La spectaculaire évasion a provoqué la destitution de hauts responsables du système pénitentiaire, au milieu d'allégation de corruption de la police.

Le directeur de la prison, le lieutenant Tomas Garay, minimisant l'évasion de sa prison a indiqué qu'il ne pouvait repousser la démonstration de "full body" "parce que les participants se sont entraînés durant quatre mois".

Moitié de l'enfer

"L'enquête se poursuit, a-t-il ajouté, et nous continuons normalement nos activités". "La réhabilitation est possible", a-t-il dit.

"Cette prison était considérée comme une des plus dangereuses du pays, la moitié de l'enfer se trouve ici, mais maintenant le comportement des prisonniers a changé avec la pratique quotidienne de l'aérobic", a-t-il affirmé.

M. Garay a ajouté que les exercices de trois heures par jour ont modifié le comportement des détenus et a réduit de 60% la consommation de drogues et d'alcool à l'intérieur du centre pénitentiaire. "Il n'y a plus de crimes à l'intérieur de la prison, maintenant les détenus sont plus actifs, c'est une grande thérapie", a-t-il assuré.

Les cinq fugitifs, qui courent toujours, auraient bénéficié de complicités parmi les gardiens, selon les autorités. Parmi les responsables destitués figurent notamment un général, un colonel et plusieurs officiers de la police.

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