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Pédopornographie: des adolescents arrêtés en Espagne pour partage d’images «d’une extrême violence» sur WhatsApp

Une vaste enquête de deux ans a permis à la police d’arrêter 33 personnes dans onze pays. En Espagne, dix-sept individus ont été appréhendés, des ados pour la plupart.

10 déc. 2019, 20:07
Les images partagées par les ados sur WhatsApp étaient "d'une extrême violence".

Dix-sept personnes, en grande partie des adolescents, ont été arrêtées en Espagne pour avoir partagé sur le réseau WhatsApp des images pédopornographiques «d’une extrême violence». Ces arrestations interviennent dans le cadre d’une enquête internationale de plus de deux ans.

Elle a été menée par la police espagnole et a entraîné au total 33 arrestations dans onze pays, a annoncé la police espagnole mardi. En plus des 17 personnes arrêtées en Espagne, neuf autres sont visées par l’enquête. Sur ces 26, quatorze sont des mineurs.

En Espagne, «la plupart des personnes arrêtées» sont des mineurs, dont le plus jeune a 15 ans, a indiqué un porte-parole de la police. Elles sont accusées d’avoir conservé et partagé des images pédopornographiques, pour certaines «d’une extrême violence» dont des viols d’enfants allant «de nouveau-nés de seulement quelques mois à des enfants âgés de 11 à 12 ans».

Jeunes migrantes promises

Durant son enquête, la police a mis au jour l’existence «d’un groupe WhatsApp formé par des mineurs dans lequel plusieurs des participants normalisaient l’existence de la pédopornographie et les abus sexuels contre d’autres mineurs», a indiqué la police dans un communiqué.

Au-delà du partage d’images, ces personnes avaient même créé des «stickers» numériques – de petites images facilement transférables comme des émojis – montrant «de très jeunes [enfants, ndlr] maltraités sexuellement», a poursuivi la police.

Dans le cadre de son opération, la police indique avoir arrêté un homme de 29 ans qui, en plus d’avoir partagé des contenus pédopornographiques, promettait aux autres membres du groupe le contact de filles mineures migrantes dont ils pourraient abuser car, disait-il, leur situation les empêcherait de demander l’aide de la police.

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