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Pas de suspension de procès

04 oct. 2011, 09:59

Le tribunal de Milan a rejeté de suspendre pour plusieurs mois le procès dans lequel Silvio Berlusconi est accusé d'incitation à la prostitution de mineure. La Cour constitutionnelle doit se prononcer en février prochain sur la compétence du tribunal à juger ce cas.

Le président du Conseil italien est très affaibli politiquement par des scandales à répétition, est accusé d'avoir rémunéré une mineure marocaine, Ruby, entre janvier et mai 2010 pour des prestations sexuelles. Il est également jugé pour abus de fonction après être intervenu auprès de la police de Milan pour faire libérer Ruby lors de son interpellation pour un vol présumé fin mai 2010.

Les deux chambres du Parlement avaient elles saisi la Cour constitutionnelle d'un «conflit d'attribution» en affirmant que seul un «tribunal des ministres», collège de magistrats constitué pour l'occasion, pouvait juger le président du Conseil pour un éventuel abus de fonction.

La défense avait demandé hier la suspension du procès dans l'attente de la décision de la Cour constitutionnelle. Un des défenseurs de Silvio Berlusconi, a fait valoir dans sa demande de suspension qu'il n'y a pas d'urgence pour ce procès puisqu'il n'y a ni accusés en prison ni témoins très âgés.

Cette audience dans l'affaire Ruby a eu lieu au moment même où, dans le même palais de justice de Milan, trois proches du Cavaliere étaient convoqués à une audience préliminaire qui doit décider ou non de les renvoyer en justice.

Ils sont soupçonnés d'avoir joué le rôle d'intermédiaires pour procurer au Cavaliere des dizaines de jeunes filles pour des soirées de débauche. / ats-afp-reuters

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