La présidente sud-coréenne Park Geun-hye s’est dite prête, hier, à quitter le pouvoir avant la fin de son mandat, prévue au début 2018. Engluée dans un retentissant scandale de corruption, elle souhaite s’en remettre au Parlement.
Saluée par le parti au pouvoir, Saenuri, cette annonce surprise a été accueillie avec le plus grand scepticisme par l’opposition. Cette dernière a réaffirmé son intention d’aller jusqu’au bout d’une procédure de destitution, à moins que la présidente ne démissionne.
Les députés de l’opposition et les indépendants disposent d’une majorité de 171 sièges sur 300 à l’Assemblée nationale. Mais pour être adoptée, la destitution doit obtenir l’aval de deux tiers des voix. Un nombre suffisant de députés du parti Saenuri avaient annoncé leur soutien à cette procédure lancée par les trois principales formations de l’opposition. Le vote d’une motion est prévu vendredi.
La cote de popularité de la présidente est tombée à quatre pour...