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«Open see»

22 oct. 2010, 11:18

«La guerre arriva et les rebelles massacrèrent tout le village et ma famille (ma femme et huit enfants). On m'a tiré dessus tellement de fois que je ne sais pas comment j'ai survécu. Je rêve souvent d'hommes armés qui me chassent ou de ma famille qui est vivante. Mais lorsque je me réveille, je suis seul et terrifié. Je veux fuir dans un autre pays où je serai en sécurité. Merci», écrit sur sa photo Ndiho Monozande, de République démocratique du Congo, qui porte les stigmates de ses bourreaux. L'Américain Jim Goldberg, photographe de l'agence Magnum, a suivi femmes, hommes et enfants dans leur quête de l'eldorado européen depuis leur pays d'origine. «Je ne suis plus à vendre», commente une Moldave de 14 ans forcée de se prostituer en Grèce. Une carte présente le périple d'un réfugié sénégalais jusqu'en Espagne - via le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Libye, l'Algérie, le Maroc… - avant son renvoi à la case départ. «J'ai beaucoup d'espoir.» «Niger-Libye: 9 jours en camion. 23 morts de faim.» «J'ai presque perdu espoir.» «En Espagne, j'ai eu du bonheur mais aussi très peur.» Ces témoignages exposés au Musée de la photographie d'Amsterdam - Foam.nl - jusqu'à fin novembre nous rappellent qu'il y a 200 millions de migrants dans le monde. Selon Jim Goldberg, «ils se battent pour affirmer leur dignité et leur intégrité lorsque les circonstances sociales, le temps ou la situation jouent contre eux». Sur un polaroïd: «In the open see, don't have border»...

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