"Le gouvernement cubain n'a apporté aucun soutien au terrorisme international ces six derniers mois", a fait remarquer le président dans sa note au Congrès.
Les élus ont maintenant 45 jours pour manifester leur opposition.
Dick Durbin, numéro deux des démocrates du Sénat, a appuyé cette initiative. "Bien que je ne sois pas un fervent soutien du régime de Castro, je continue à croire que l'ouverture de l'île aux idées, au commerce et à l'élan américain est la manière la plus efficace de voir un pays plus ouvert et plus tolérant", a-t-il déclaré.
Cuba figure depuis 1982 sur cette liste, aux côtés de la Syrie, du Soudan et de l'Iran. L'administration Reagan l'y avait placée pour son soutien aux séparatistes basques de l'ETA et aux rebelles des Farc en Colombie. Si elle en était retirée, l'île pourrait à nouveau prétendre à l'ouverture d'une ambassade aux Etats-Unis ou encore l'accès au système bancaire américain.
Cette initiative du président américain intervient trois jours après une rencontre historique avec son homologue cubain Raul Castro à Panama, la première depuis que les deux pays ont rompu leurs relations diplomatiques en 1961.