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Nucléaire: nouvelle opération de Greenpeace devant Fessenheim (France)

A l'occasion des 28 ans de la catastrophe de Tchernobyl, Greenpeace a lancé samedi une "tournée" en trois étapes des centrales nucléaires, en France, en Suisse et en Allemagne. A commencer par celle de Fessenheim.

26 avr. 2014, 16:47
epa04130677 A protest banner from Greenpeace with text reading 'Stop Risking Europe!' seen at the Fessenheim nuclear power plant in Fessenheim, France, 18 March 2014 as a police officer is abseiled from a helicopter. An estimated 50 activists entered the grounds of the nuclear power plant. The environmental organization says it wants to draw attention to the 'danger of aging nuclear power plants in Europe'.  EPA/PATRICK SEEGER

Les antinucléaires de Greenpeace ont mené samedi matin une nouvelle opération devant la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), clamant des slogans depuis un voilier posté sur le canal, a constaté un photographe de l'AFP. Cette action a été menée à l'occasion des 28 ans de la catastrophe de Tchernobyl.

L'ONG a lancé samedi, avec le bateau-péniche Beluga II une "tournée" en trois étapes des centrales nucléaires, en France, en Suisse et en Allemagne, menée en parallèle à la campagne des européennes.

"Nous lançons cette opération devant Fessenheim pour relier les deux symboles de l'anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl (le 26 avril 1986) et celui des centrales vieillissantes à fermer", a souligné Yannick Rousselet, un porte-parole de Greenpeace France.

Fermer les centrales vieillissantes

Le cII, un bateau-voilier de Greenpeace de 33 mètres de long est arrivé devant la centrale de Fessenheim, proche de la frontière avec la Suisse, avec trois banderoles anti-nucléaires déployées sur ses mâts et une dizaine de militants visibles sur son pont.

L'une des banderoles appelait en anglais les responsables politiques à "cesser de mettre l'Europe en danger" (Stop risking Europe). "Centrales vieillissantes: fermez-les", clamait une autre hissée sur le côté, tandis qu'une troisième rappelait en allemand que la "Radioactivité ne connaît pas de frontière".

Sur le canal du Rhin, la péniche au macaron arc-en-ciel effectuait de petits allers-retours. "Le bateau bouge en permanence car un arrêté préfectoral lui interdit de s'arrêter sur place", a expliqué à l'AFP Yannick Rousselet.

A Beznau aussi

Le Beluga II devait quitter la zone de la centrale en milieu de journée. Après Fessenheim, il est attendu devant les centrales de Beznau (Suisse) et Philipsburg (sud-ouest de l'Allemagne), "symboliques du vieillissement du nucléaire en Europe". Il fera aussi étape à Strasbourg (8-12 mai) et à Metz (3-4 juin).

Le 18 mars, une cinquantaine de militants avaient réussi une spectaculaire intrusion sur le site de la centrale et déployé une banderole sur un le dôme d'un des deux réacteurs.

La doyenne en France

Fessenheim est la doyenne des centrales nucléaire françaises. En service depuis 1977 et dotée de deux réacteurs d'une puissance de 900 mégawatts chacun, Fessenheim est la seule des 19 centrales françaises dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande, pour fin 2016.

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