Des enquêteurs russes ont annoncé mercredi que des tests ADN réalisés à la demande de l'Eglise orthodoxe ont confirmé l'authenticité des restes attribués au tsar Nicolas II. Ces résultats lèvent les dernières incertitudes qui pesaient sur ces restes.
Le dernier empereur de Russie, sa femme Alexandra et leurs cinq enfants ainsi que leurs domestiques ont été assassinés en juillet 1918 à Ekaterinbourg, dans l'Oural. Leurs corps, d'abord jetés dans un puits de mine, ont par la suite été brûlés et recouverts d'acide avant d'être inhumés.
L'Eglise orthodoxe souhaite également authentifier les corps présumés de deux des enfants de Nicolas II, découverts en 2007. S'il s'agit bien d'Alexis et de Marie, ils pourront être inhumés aux côtés des leurs à Saint-Pétersbourg.