La conseillère fédérale est «scandalisée» par la situation des migrants à la frontière du Bélarus avec la Pologne et la Lituanie. Le pouvoir de Minsk est accusé d’utiliser les réfugiés pour déstabiliser l’Union européenne (UE).
La Turquie avait aussi essayé en son temps, a rappelé la cheffe du Département fédéral de justice et police dans une interview au journal gratuit 20 Minuten publiée vendredi. L’UE ne doit pas céder au chantage.
Les migrants proviennent essentiellement de Syrie et d’Irak. Ils auraient été amenés à la frontière par le président Alexandre Loukachenko. La Lituanie a montré en août dernier comment les forces armées bélarusses poussaient les réfugiés vers l’espace Schengen, a indiqué la ministre suisse.
L’UE cherche une solution. Mais il n’est pas question d’envisager une répartition entre les pays membres de Schengen. Il s’agit d’une migration illégale, a-t-elle rappelé.
La Russie est une des parties impliquées dans la mesure où elle soutient étroitement le régime de Minsk. Une aide humanitaire est cependant nécessaire. La Pologne rejette quant à elle tout soutien des Etats de Schengen.